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République Démocratique du Congo

Superficie :           2,345,410 Km²
Population :         82,2 Millions

Perspectives économiques en République Démocratique du Congo

  • Le taux de croissance de l’économie congolaise a décliné en 2016, passant de 6.9 % en 2015 à 2.5 %, mais pourrait repartir à la hausse pour atteindre 4.0 % en 2017 et 5.2 % en  2018 avec la remontée anticipée des prix des matières premières du pays. 
  • La RDC a enregistré quelques progrès en matière de développement humain en 2016, mais les acquis restent fragiles. 
  • Des efforts importants sont à déployer pour une opérationnalisation des cadres stratégiques en matière d’entrepreneuriat et d’industrialisation du pays.

L’économie congolaise a subi en 2016 les effets néfastes du déclin des cours mondiaux de ses principaux produits d’exportation et d’un climat politique et sécuritaire volatile. La croissance, impulsée par les industries manufacturières, le commerce, l’agriculture et les transports et télécommunications, s’est contractée passant de 6.9 % en 2015 à 2.5 % en 2016. Le ralentissement de l’activité économique et le recul des exportations ont réduit l’espace fiscal national, dans un contexte de rigidité des dépenses. Les réserves de change ont chuté occasionnant une dépréciation notable du franc congolais (CDF) de 26 % en une année et une poussée inflationniste préoccupante atteignant 11.24 % en fin 2016. Si les tendances récentes de reprise des cours du cuivre se confirment, la croissance économique pourrait s’établir à 4.0 % en 2017 et 5.2 % en 2018. Pour consolider ces performances, un environnement politico-sécuritaire stable est essentiel, de même qu’un engagement ferme des autorités à mettre en oeuvre les mesures adoptées en janvier 2016 pour la stabilisation et la relance économique, en particulier celles visant l’accroissement des recettes internes et la diversification économique.

La RDC a enregistré quelques progrès en matière de développement humain en 2016, malgré le contexte politico-sécuritaire fragile. Le gouvernement a adopté de nouveaux programmes sectoriels dans les domaines de la santé et de l’éducation, en lien avec son Programme national stratégique de développement (PNSD) en cours d’adoption. Suite à l’extension progressive de la mesure de gratuité scolaire dans le primaire et au développement du programme de construction des écoles, les taux de scolarisation, d’alphabétisation et d’achèvement ont légèrement progressé en 2016, même si la qualité des enseignements n’a pas encore atteint un niveau satisfaisant. La situation sanitaire n’a cependant pas connu d’améliorations en 2016. Ces avancées, bien qu’encore insuffisantes, ont induit une amélioration de l’indice de développement humain (IDH), qui, suivant les données brutes du Questionnaire unique d’indicateur de base de bien-être (QUIBB), serait passé de 0.443 en 2014 à 0.464 en 2016, soit une progression de 4.7 % en deux ans. La situation sociale pourrait se détériorer en 2017, en cas de dégradation poussée de la situation économico-financière du pays, dans un contexte où l’organisation des élections serait au centre des priorités.

La volonté politique de promouvoir l’entrepreneuriat et l’industrialisation est réelle en RDC qui a adopté à cet effet une stratégie nationale de développement des petites et moyennes entreprises (PME), un Document de politique et des stratégies d’industrialisation (DPSI) et un programme national d’implantation des incubateurs en vue de favoriser la création d’emplois par la formation et l’encadrement des petits et moyens opérateurs privés. Toutefois, la mise en oeuvre de ces stratégies et programmes reste limitée en raison notamment de l’insuffisance de moyens financiers. Davantage d’efforts devraient être déployés pour : i) le renforcement de l’entrepreneuriat par l’éducation et le développement des compétences ; ii) la facilitation des échanges de technologies et de l’innovation ; iii) l’amélioration de l’accès au financement pour les entrepreneurs ; iv) l’amélioration de l’environnement réglementaire à l’entrepreneuriat ; v) la création des liens entre les PME nationales et les sociétés étrangères ; et vi) le renforcement du dialogue public-privé.


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